Le pouvoir filtrant de ce type de masque en tissu ne peut être testé à titre individuel car cela nécessiterait que chaque personne confectionnant un masque ait la possibilité de soumettre son masque à des tests.
De plus, plusieurs paramètres rentrent en jeu :
- la COMPOSITION du tissu
- le TISSAGE
- le NOMBRE DE COUCHES
- présence d’un FILTRE
- les COUTURES et leurs positions
- le NOMBRE DE LAVAGES qui peut abimer/ détendre les fibres textiles etc…
Aussi ils ne peuvent être comparés à un masque respiratoire à usage unique et c’est bien là la source de discorde entre médecins, hygiénistes etc…
Il est bien entendu admis que son pouvoir filtrant et nettement moindre qu’un masque chirurgical et encore moins qu’un FFP2.
Cependant si l’on compare un masque « alternatif » , ici en tissu, à « ne mettre aucun masque », alors il existe probablement un effet bénéfique sur :
- La diminution de la propagation du virus par transmission de gouttelettes en faisant une première barrière aux gouttelettes de salive que nous émettons (ce qui va de soi ) SOUS RESERVE que celui- ci soit bien porté et bien utilisé (nous y reviendrons).
- Les gestes barrières en diminuant la transmission contact : main-bouche